Leur origine :
"Mériones Unguiculatus" (petit guerrier à griffes). La gerbille est un petit rongeur qui vit à l’état sauvage dans les déserts d’Afrique, d’Asie centrale etc...Elle est originaire de l’Asie centrale, l’Inde et l’Afrique.
Elle appartient à la famille des "muridés" appelé plus communément "rat du désert".
La gerbille a commencé à être apprivoisée dans les années 1950, dû aux recherches physiologiques et psychologiques menées sur elle, du fait de sa propreté, docilité, sa facilité d’élevage et de sa grande résistance. Et contrairement au hamster (rongeur le plus vendu et adopté), elle ne mord pas et s’apprivoise facilement.
Les différentes espèces :
Il existe différentes espèces comme la gerbille du Sahara connue sous le nom de gerbille de SHAW (ou géante), la gerbille de SETZER répandue en Afrique du sud...Bref, la variété est énorme.
Comportements de la gerbilles :
En habitat naturel, elles vivent en grand groupe et dans des galeries avec des chambres ce qui leur permet de se protéger d’éventuels prédateurs. C’est un animal social, gentil, curieux, inoffensif, préférant la vie en couple ou en groupe plutôt que la solitude.
Leur alimentation :
Leur alimentation se compose généralement de :
– Eau
– Graines
– Fruits secs
La gerbille est avant tout un rongeur et dans la nature elle se nourrit de :
– Fourrage
– Granulés
– Petits insectes (grillons, sauterelles...)
Comme pour tout animal, il est important d’équilibrer son régime alimentaire. L’alimentation de la gerbille devra être diversifiée :
– Protéines Végétales
– Lentilles
– Pois cassés
Amidon :
– Pâtes
– Riz cru
– Pain
– Corne flakes nature (sans sucre)
Soins habituels :
– Les griffes sont à surveiller de près car si la gerbille ne gratte pas assez, ses griffes se recourberont et il faudra les lui couper (ce n’est pas une mince affaire chez un animal de cette petite taille !). Mais la plupart du temps, une lime à ongles suffit à polir l’ongle.
– Les dents aussi font partie des soins corporels de la gerbille et sont à surveiller en veillant à ce qu’il y est suffisamment de matériaux dans la cage pour que vos gerbilles puissent se les affuter en rongeant.
– Le poil aussi a son importance : une belle fourrure lisse, brillante et pleine est un signe de bonne santé. Pour aider votre gerbille à l’entretenir, vous pouvez mettre du sable à chinchilla ; mais ce n’est pas indispensable car les gerbilles se papouillent entre elles. Par contre, usez d’une lotion anti-parasite en cas de grattage intense.
– L’état de l’œil est à prendre en compte également : l’œil vif, pétillant est un signe de bonne santé.
Activités préférées des Gerbilles :
Les gerbilles aiment bien grignoter les rouleaux de papier toilettes ou de sopalin. La plupart du temps elles dorment toute la matinée et sont très agitées l’après-midi et le soir. Elles aiment aussi beaucoup joué entre elles et avec nous !
Leur naissance :
Ils naissent nus, sans poil, roses, aveugles, sans dent, mais pourvus d’une ouïe.
C’est un plaisir de suivre leur évolution durant les quelques semaines qui suivent leur naissance :
– A 5 jours, les oreilles se décollent
– A 1 semaine, la couleur du poil se détermine
– Entre 15 et 20 jours, les yeux s’ouvrent et c’est la débandade : les petits courent partout tandis que la maman gerbille les laisse faire.
– Aux alentours de 5 semaines environ, les petits sont sevrés, si vous souhaitez les donner, c’est le moment, mais vous pouvez attendre qu’ils aient 2 mois ou trois maximum (tenez compte tout de même que la femelle est féconde à 2 mois).
Sachez toutefois que malgré la mise à bat, votre femelle peut de nouveau être féconde dans les jours qui suivent. Il est à noter que si vous lui gardez la totalité de sa portée avec un nombre importants de bébés, la fécondation s’en retrouve reportée sur plusieurs mois du fait de la fatigue infligée à la femelle gerbille de nourrir et assurer ses bébés.
Si vous voulez tout savoir sur les gerbilles (présentation, reproduction, entretien, santé, élevage...) consulter ce site :
http://www.gerbilles.initianet.org/sante.htm
Cet article a été rédigé à l’aide de Manon DESCAZAUX et Inès GUERIN