Heureusement, ce ne sont pas les fourmis qui provoquent ce genre de sensations désagréables mais de courte durée.
Tout l’organisme est alimenté en sang pour apporter aux cellules différents nutriments, de l’oxygène. Lorsque l’on se positionne mal, une jambe sur l’autre, lorsque l’on est assit par exemple, la circulation de la jambe est interrompue. Le sang n’alimente plus les cellules en oxygène et les toxines, qui ne peuvent plus être éliminées, y stagnent. De même, de nombreux nerfs sont branchés aux niveaux des muscles, de la peau, etc. Ces nerfs sont de deux sortes : les nerfs moteurs permettant le mouvement, et les nerfs sensitifs permettant les sensations à la pression, à la température, etc. Par la rupture de la circulation, les nerfs sensitifs privés d’oxygène, cesse de fonctionner et n’envoie plus de signaux au cerveau.
Par contre, lorsque l’on se lève de sa chaise, la circulation n’est plus stoppée et le sang circule normalement. Les cellules nerveuses, noyées sous l’afflux important d’oxygène (alors qu’elles s’asphyxiaient), se mettent à envoyer des influx nerveux vers le cerveau. Celui-çi est alors sollicité sous un nuage d’informations et ne sait plus ou donner de la tête. Il nous fait ainsi ressentir des picotements à l’endroit ou les nerfs étaient meurtris.