La mode gothique se répand et s’affirme dans une sobriété accentuée par l’usage massif du noir, autant dans les vêtements que sur les cheveux et dans le maquillage.
D’autres éléments apparaissent alors, comme le teint blafard et livide, aujourd’hui emblématique du look gothique, censé choquer par référence au mal-être et à la mort, ou encore la coupe dite en pétard avec les cheveux crêpés. (surtout les Emos ; voir article à ce sujet).
On trouve aussi des éléments symétriques avec une récurrence des grosses rayures, le plus souvent horizontales, que l’on peut assimiler à celles des bagnards ou au Beetle juice de Tim Burton. À l’opposé, on rencontrera également des éléments asymétriques avec des superpositions de paires de collants et de résilles trouées, déchirées, parfois même de couleurs différentes, portés également, par certains, sur les bras.
L’attention apportée au look est renforcée par les influences Glam rock qui introduisent les éléments liés à l’androgynie : maquillage et jupes pour les femmes, costume (pantalon cintré, petit gilet sans manche, cheveux noués dans un catogan) pour les hommes. Ces mêmes influences Glam rock apporteront un côté théâtral au look renforçant encore l’importance du maquillage et amenant l’usage d’accessoires souvent exubérants ou à l’inverse morbides représentant des chauves-souris, des cercueils, des crânes, des ossements divers.